En lisant le journal, dans les faits divers, nous constatons que les jeunes sont souvent à l'origine de graves accidents automobiles. La gent masculine conduit d'une manière particulièrement dangereuse. C'est une façon de prouver aux autres qu'ils sont en quelque sorte des hommes accomplis, sûrs de maîtriser toutes les situations. La vitesse les rend euphoriques. En contrevenant aux règles de la circulation, ils ressentent un pouvoir de domination. Pour eux, c'est une manière de se défouler, voire même un jeu qui leur procure des sensations fortes. Parfois, certains conducteurs vont même consciemment jusqu'à jouer avec leur vie, oubliant qu'ils mettent en danger les autres usagers de la route. Au volant de leur voiture, ils ne sont plus capables de discernement et ne se posent pas de questions sur les conséquences de leur comportement.
C'est un problème dans tous les pays industrialisés. Les autorités tentent bien d'enrayer le phénomène par des campagnes de prévention et de sensibilisation, auprès des jeunes principalement. Il est nécessaire que ces derniers réalisent que leur façon de conduire peut les amener à la mort, causer de graves séquelles et avoir de lourdes conséquences pour leur avenir. Les sanctions prises envers les chauffards sont sévères: très forte amende, retrait de permis.
Il y a aussi un effet de mode. Les jeunes sont attirés par les publicités qui vantent les belles voitures puissantes. Certains éprouvent du plaisir à modifier leur voiture, cela s'appelle le tuning. Ce sont des passionnés de l'automobile, ils modifient le moteur, changent le look du véhicule et l'équipent de puissantes chaînes hi-fi dans le coffre. Ces véhicules deviennent des bolides et leurs propriétaires se mesurent entre eux en organisant des courses sauvages sur les voies publiques.
Il faudrait que les jeunes ne puissent pas conduire des voitures puissantes et rapides dès l'obtention du permis. Ils obtiendraient l'autorisation seulement après quelques années d'expérience sans accident, après avoir acquis une certaine maturité.
Jordane AMMANN, cmet, CEPM
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