Le Courrier, 26 septembre 2006
La pénurie de main-d’œuvre pointant à l’horizon 2008, les seniors seraient - une perspective purement fictive? - le gisement d’avenir de l'économie
Les gens vivent, en règle générale, plus vieux et en meilleurs santé qu’il y a encore quelques années. Beaucoup de travailleurs aspirent aussi à sortir de la vie active en souplesse, à un rythme adapté à leurs besoins. Le potentiel des employés plus âgés est aussi considérable, la diminution des performances physiques, voire intellectuelles se voyant largement compensées par l’expérience, les connaissances acquises et les stratégies développées. Pour casser la rigidité du système actuel, les efforts à consentir sont multiples. Les employeurs sont appelés à prêter attention à leur collaborateurs vieillissants. Ils doivent chercher des solutions souples, négociées individuellement pour les départs à la retraite. On doit aussi porter les efforts sur la formation continue, indépendamment de l’âge des collaborateurs. Il faut aussi veiller à une neutralité des conditions d’embauche, indépendamment de l’âge, et éviter les incitations négatives comme les primes d’ancienneté. Bref, le travail des seniors doit devenir un thème de préoccupations central au sein des département des ressources humaines. ■ D'après Edgar Bloch
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