Le Courrier, 30 octobre 2007
Aux États-Unis, les créationnistes opposent depuis longtemps la narration biblique à la
théorie de l'évolution. Le créationnisme fait à présent son entrée en islam,
religion qui a naguère favorisé l'essor des sciences.
Depuis plusieurs années déjà, la question du créationnisme
[COE | Astrosurf | CNRS1 | CNRS2 | CNRS3 | Hominidés] est en train de
miner la culture américaine et de se répandre à grande vitesse au-delà du
milieu anglo-saxon. Avec l'introduction à l'école et à l'université de débats
sur l'origine et le développement du monde et de la vie, la narration biblique
s'oppose désormais de manière frontale à la théorie de l'
évolution biologique
[L'Agora | CNRS1 | CNRS2 | UNIGE |
Berkeley].
Ainsi «la science de la création» cherche à coller au
comput biblique en datant
l'âge du monde à quelque 6000 ans. Elle prétend réfuter «la science de
l'évolution» qui fait émerger la vie il y a 3,4 milliards d'années et compte
l'hominisation non pas en milliers mais en millions d'années. La situation de
véritable «guerre de cultures» entre science et religion est telle qu'en 2005,
le président de l'
Académie des Sciences des États-Unis déclarait que désormais
«l'un des fondements de la science moderne [l'évolution darwinienne
[FuturaSciences1 | FuturaSciences2 | FuturaSciences3 | Herodote |
ABU]] est
actuellement négligé, voire même banni, des cours de science».
Il faut ici rappeler que si le créationnisme a mûri pendant plus d'un quart de
siècle et été politiquement facilité durant les présidences républicaines de
Reagan et des Bush, les nouvelles narrations dont il procède n'ont pu se
déployer que sur le corps d'une science affaiblie par les assauts
déconstructifs d'une certaine sociologie
(Bruno Latour) et philosophie
(Paul
Feyerabend) des sciences. En effet, tout un courant intellectuel a voulu voir
dans la science une «construction sociale» parmi d'autres où le «tout va»
(anything goes) est de circonstance. C'est donc dans ce contexte
postmoderne
désabusé, marqué par une persistante inculture scientifique, que l'on assiste à
une affirmation du
fondamentalisme chrétien allant de pair avec la montée en
puissance d'un
néoconservatisme
[AkliPol | CAIRN | Fukuyama | IDRC | ProjectSyndicate] politique.
Autour d'une thématique «science et religion» dont l'histoire des sciences
témoigne qu'elle est à la fois ancienne et féconde, le résultat aujourd'hui est
un paysage intellectuel éclaté. Plutôt que d'envisager les résonances
philosophiques entre deux manières de voir et connaître le monde, des
extrémistes et agités en tous genres ont polarisé le débat autour de deux
discours fondamentalistes: celui, d'une part, des créationnistes et des adeptes
du dessein intelligent
[BlogueScience1 | BlogueScience2 | Darwinisme | Hominidés1 | Hominidés2 |
NS | CIFPR | CSICOP | Wikipedia1 | Wikipedia2 | Wikipedia3 | Wikipedia4 | Discovery] et celui, d'autre part, des
matérialistes
[Bibliolib | Cosmovisions | PseudoSciences] durs et autres
athées militants. Entre ces deux pôles, une gamme riche de positions
intellectuelles tend à réfuter à la fois la vision biblique telle qu'elle
ressort d'une interprétation littérale et celle du matérialisme dur héritier du
positivisme
[L'Agora | Cosmovisions | CVM] et du
scientisme
[Wikiliberal | L'Agora | Cosmovions] du XIXe siècle. Il est à remarquer que ces deux
polarisations idéologiques ont été invalidées par près d'un siècle de
révolutions scientifiques en mathématiques, physique et biologie, autour de ce
que l'on appelle «les nouveaux paradigmes» et l'avènement des sciences de la
complexité. L'incomplétude mathématique, l'incertitude physique, la complexité
biologique ont définitivement montré le caractère illusoire des considérations
néocréationnistes et hypermatérialistes sur la science.
Cette année, après l'ouverture d'un
Musée de la Création
[
Wikipedia |
Cybersciences] à Cincinatti, où l'on
voit entre autres fantaisies les premiers hommes contemporains des dinosaures,
le mouvement le plus spectaculaire est la migration du créationnisme en milieu
musulman
sunnite
[Cosmovisions]. Ainsi un auteur turc dénommé
Harun Yahya s'est rendu célèbre
par une diffusion massive et gratuite d'un luxueux et volumineux pavé intitulé
L'
Atlas de la Création
[Darwinisme | Figaro | IslamLaïcité]. Traduit en diverses langues, l'ouvrage en question a
atterri en courrier express recommandé auprès d'innombrables institutions
scolaires et universitaires d'Europe et d'Amérique. Harun Yahya serait sans
nulle doute un personnage insignifiant s'il n'y avait pas ses moyens financiers
considérables et sa détermination à faire bannir l'étude de l'évolution et du
darwinisme – qu'il pense être à l'origine du communisme et du nazisme – des
cours de biologie des écoles des pays arabes et musulmans.
En niant l'évolution et balayant tout apport de Darwin
[Darwinisme | Hominidés | InfoScience], Harun Yahya a repris
tous les clichés et l'argumentaire des créationnistes américains qui «croient»
que les êtres vivants «naquirent spontanément et complètement formés». Faut-il
rappeler qu'en
islam
[Heraz], l'évolution et la contingence sont inscrites au cœur
même de la révélation
coranique? Ainsi le Coran révélé au prophète
Mohamed par
l'intermédiaire de l'
ange Gabriel n'est pas descendu d'un seul jet: les versets
coraniques qui constituent le livre saint des musulmans ont été révélés par
fragments tout au long d'une période historique qui a duré 23 années. Ces
versets sont descendus à diverses occasions considérées comme les causes de la
révélation (asbab al nouzoul), certains abrogeants et abrogés, au fur et à
mesure qu'émerge et s'organise la première communauté islamique entre La Mecque
et Médine.
Par conséquent, même si Dieu en islam travaille continuellement à sa création
(«chaque jour, Il est à l'œuvre», Coran 55, 29 [Webarabic | IslamParadise]), la raison coranique telle
qu'elle s'est elle-même révélée à l'humanité est éminemment évolutive et non
linéaire.
En islam, de manière générale, il n'y a pas, même chez les plus
traditionalistes, d'opposition frontale à la science. L'écueil théorique
principal auquel sont confrontés les scientifiques est la proclamation que
toute la science est contenue dans le Coran. On imagine la délicatesse
d'affirmer ainsi que la science passée et à venir (connaissance dont on sait
depuis Karl Popper
[L'Agora | Collin | Dogma | Fabre | Nadeau | TechnoScience
Théories |
Plato |
Gould] qu'elle est par définition réfutable) figure dans un Coran
éternel. À quoi bon «quêter la science jusqu'en Chine» si d'un autre côté les
jurisconsultes, oulémas et autres théologiens affirment que tout est dit dans
le texte coranique? Plutôt que de voir ce qui, dans l'
épistémè coranique,
précise une manière de voir et connaître le monde en harmonie avec la
connaissance scientifique, les théologiens musulmans ont eu tendance au cours
du XXe siècle à valider les découvertes scientifiques par versets interposés.
Tout l'enjeu aujourd'hui est de ne pas succomber à la rumination intellectuelle
du miracle scientifique du Coran ('ijaz 'ilmi) et autres faciles interprétations
de type concordat – où on cherchera à repérer dans tel ou tel verset la
découverte du rayon laser, l'existence d'exoplanètes ou des cellules souche.
Mais le second écueil théorique, beaucoup plus pernicieux, est cette
importation temporaire américaine que représente le néo-créationnisme véhiculé
par une vulgarisation de caniveau et doté de moyens financiers conséquents. À
une époque où la lecture recule dangereusement au profit de l'image, où l'écran
l'emporte sur le livre, où l'opinion médiatique ou la rumeur cybernétique prime
sur le fait scientifique, les couches populaires, fragiles par leur niveau
culturel, sont des cibles particulièrement exposées pour de mièvres et niaises
constructions théoriques qui mettent en scène une fausse science adossée à une
religion de pacotille. L'islam, religion qui a naguère favorisé l'essor des
sciences, ne peut se permettre cet entrisme inter-religieux qui ressemble à une
nouvelle affaire Galilée
[L'Agora | Astrofiles | Astrosurf1 | Astrosurf2 | CNRS | Cosmovisions | InfoScience | Memo | ObsParis]. ■ Reda Benkiraner, sociologue
Compléments:
Science, 11 August 2006, Vol 313
The acceptance of evolution is lower in the United States than in Japan or Europe, largely because of widespread fundamentalism and the politicization of science in the United States.
The concept of the evolution of humans from earlier forms of life is
unacceptable to biblical literalists and causes concern even among some
holders of less conservative religious views. Catholics and mainstream
Protestants generally accept variations of a theological view known as
theistic evolution, which views evolution as the means by which God
brought about humans, as well as other organisms. Evolution is
nonetheless problematic to some of these nonliteralist Christians,
because it implies a more distant or less personal God (1–3). Efforts
to insert "intelligent design" into school science curricula seek to
retain the divine design of humans while remaining agnostic on earlier
creationist beliefs in a young Earth and the coexistence of humans and
dinosaurs (2, 4).
Beginning in 1985, national samples of U.S. adults
have been asked whether the statement, "Human beings, as we know them,
developed from earlier species of animals," is true or false, or
whether the respondent is not sure or does not know. We compared the
results of these surveys with survey data from nine European countries
in 2002, surveys in 32 European countries in 2005, and a national
survey in Japan in 2001 (5). Over the past 20 years, the percentage of
U.S. adults accepting the idea of evolution has declined from 45% to
40% and the percentage of adults overtly rejecting evolution declined
from 48% to 39%. The percentage of adults who were not sure about
evolution increased from 7% in 1985 to 21% in 2005. After 20 years of
public debate, the public appears to be divided evenly in terms of
accepting or rejecting evolution, with about one in five adults still
undecided or unaware of the issue. This pattern is consistent with a
number of sporadic national newspaper surveys reported in recent years
(6–10).
A dichotomous true-false question format tends to exaggerate
the strength of both positions. In 1993 and 2003, national samples of
American adults were asked about the same statement but were offered
the choice of saying that the statement was "definitely true, probably
true, probably false, definitely false," or that they did not know or
were uncertain. About a third of American adults firmly rejected
evolution, and only 14% of adults thought that evolution is "definitely
true." Treating the "probably" and "not sure" categories as varying
degrees of uncertainty, ~55% of American adults have held a tentative
view about evolution for the last decade.
This pattern is different
from that seen in Europe and Japan. Looking first at the simpler
true-false question, our analysis found that significantly (at the 0.01
to 0.05 level by difference of proportions) (11) more adults in Japan
and 32 European countries accepted the concept of evolution than did
American adults (see figure, right). Only Turkish adults were less
likely to accept the concept of evolution than American adults. In
Iceland, Denmark, Sweden, and France, 80% or more of adults accepted
the concept of evolution, as did 78% of Japanese adults.
A
cross-national study of the United States and nine European nations in
2002–2003 used the expanded version of the question. The results
confirm that a significantly lower proportion of American adults
believe that evolution is absolutely true than adults in nine European
countries [see fig. S1 in the Supporting Online Material (SOM)]. A
third of American adults indicated that evolution is "absolutely
false"; the proportion of European adults who thought that evolution
was absolutely false ranged from 7% in Denmark, France, and Great
Britain to 15% in the Netherlands.
Regardless of the form of the
question, one in three American adults firmly rejects the concept of
evolution, a significantly higher proportion than found in any western
European country. How can we account for this pattern of American
reservations about the concept of evolution in the context of broad
acceptance in Europe and Japan?
First, the structure and beliefs of
American fundamentalism historically differ from those of mainstream
Protestantism in both the United States and Europe. The biblical
literalist focus of fundamentalism in the United States sees Genesis as
a true and accurate account of the creation of human life that
supersedes any scientific finding or interpretation. In contrast,
mainstream Protestant faiths in Europe (and their U.S. counterparts)
have viewed Genesis as metaphorical and—like the Catholic Church—have
not seen a major contradiction between their faith and the work of
Darwin and other scientists.
To test this hypothesis empirically, a
twogroup structural equation model (SEM) (12, 13) was constructed using
data from the United States and nine European countries (see
statistical analyses in SOM). The SEM allows an examination of the
relation between several variables simultaneously on one or more
outcome variables. In this model, 10 independent variables—age, gender,
education, genetic literacy, religious belief, attitude toward life,
attitude toward science and tech-nology (S&T), belief in S&T,
reservations about S&T, and political ideology—were used to predict
attitude toward evolution. The total effect of fundamentalist religious
beliefs on attitude toward evolution (using a standardized metric) was
nearly twice as much in the United States as in the nine European
countries (path coefficients of –0.42 and –0.24, respectively), which
indicates that individuals who hold a strong belief in a personal God
and who pray frequently were significantly less likely to view
evolution as probably or definitely true than adults with less
conservative religious views.
Second, the evolution issue has been
politicized and incorporated into the current partisan division in the
United States in a manner never seen in Europe or Japan. In the second
half of the 20th century, the conservative wing of the Republican Party
has adopted creationism as a part of a platform designed to consolidate
their support in southern and Midwestern states—the "red" states. In
the 1990s, the state Republican platforms in seven states included
explicit demands for the teaching of "creation science" (1). There is
no major political party in Europe or Japan that uses opposition to
evolution as a part of its political platform.
The same SEM model
discussed above offers empirical support for this conclusion. In the
United States, the abortion issue has been politicized and has become a
key wedge issue that differentiates conservatives and liberals. In the
SEM, individuals who held strong pro-life beliefs were significantly
more likely to reject evolution than individuals with pro-choice views.
The total effect of pro-life attitudes on the acceptance of evolution
was much greater in the United States than in the nine European
countries (–0.31 and –0.09, respectively) [see Statistical Analyses
section of Supporting Online Material].
The same model also
documents the linkage of religious conservative beliefs and a
conservative partisan view in the United States. The path coefficient
for the relation between fundamentalist religious views and
self-identification as a conservative was 0.26 in the United States and
0.17 in the nine European countries. The path coefficient between
pro-life views and self-identification as a conservative was 0.20 in
the United States and 0.06 in the nine European countries. Because the
two-group SEM computes path coefficients on a common metric, these
results are directly comparable and the impact of fundamentalist
religious beliefs and pro-life attitudes may be seen as additive (12,
13).
Third, genetic literacy has a moderate positive relationship to
the acceptance of evolution in both the United States and the nine
European countries. This result indicates that those adults who have
acquired some understanding of modern genetics are more likely to hold
positive attitudes toward evolution. The total effect of genetic
literacy on the acceptance of evolution was similar in the United
States and the nine European countries.
Although the mean score on
the Index of Genetic Literacy was slightly higher in the United States
than the nine European countries combined, results from another 2005
U.S. study show that substantial numbers of American adults are
confused about some of the core ideas related to 20th- and 21stcentury
biology. When presented with a description of natural selection that
omits the word evolution, 78% of adults agreed to a description of the
evolution of plants and animals (see table S2 in SOM). But, 62% of
adults in the same study believed that God created humans as whole
persons without any evolutionary development.
It appears that many
of these adults have adopted a human exceptionalism perspective.
Elements of this perspective can be seen in the way that many adults
try to integrate modern genetics into their understanding of life. For
example, only a third of American adults agree that more than half of
human genes are identical to those of mice and only 38% of adults
recognize that humans have more than half of their genes in common with
chimpanzees. In other studies (1, 14, 15), fewer than half of American
adults can provide a minimal definition of DNA. Thus, it is not
surprising that nearly half of the respondents in 2005 were not sure
about the proportion of human genes that overlap with mice or
chimpanzees.
These results should be troubling for science educators
at all levels. Basic concepts of evolution should be taught in middle
school, high school, and college life sciences courses and the growing
number of adults who are uncertain about these ideas suggests that
current science instruction is not effective. Because of the rapidly
emerging nature of biomedical science, most adults will find it
necessary to learn about these new concepts through informal learning
opportunities (15–17). The level of adult awareness of genetic concepts
(a median score of 4 on a 0-to-10 scale) suggests that many adults are
not well informed about these matters. The results of the SEM indicate
that genetic literacy is one important component that predicts adult
acceptance of evolution.
The politicization of science in the name
of religion and political partisanship is not new to the United States,
but transformation of traditional geographically and economically based
political parties into religiously oriented ideological coalitions
marks the beginning of a new era for science policy. The broad public
acceptance of the benefits of science and technology in the second half
of the 20th century allowed science to develop a nonpartisan
identification that largely protected it from overt partisanship. That
era appears to have closed. ■ Jon D. Miller (1), Eugenie C. Scott (2), Shinji Okamoto (3)
Footnotes:
(1) Michigan State University, East Lansing, MI 48824–1115, USA.
(2) National Center for Science Education, Oakland, CA 94609, USA.
(3) Kobe University, Rokkaido, Hyogo, Japan.
References and Notes
1. F. R. A. Paterson, L. F. Rossow, Am. Biol. Teach. 61(5), 358 (1999).
2. E. C. Scott, Evolution vs. Creationism (Greenwood Press, Westport, CT, 2004).
3. S. M. Barr, First Things Monthly J. Relig. Public Life 156, 9 (2005).
4. Tammy Kitzmiller et al. v. Dover Area School District et al., 2005 WL 578974 (MD Pa. 2005), 20 December 2005.
5. Materials and methods are available as supporting material on Science Online.
6. Harris poll no. 52, "Nearly two-thirds of U.S. adults believe human beings were created by God" (Harris Interactive, New York, 6 July 2005).
7. Scripps Howard News Service, Evolution poll results, 15 November 2005 (www.knoxstudio.com/shns/story.cfm?pk=EVOLUTIONCHART1-11-15-05&cat=AN).
8. NBC News poll, 8 to 10 March 2005 (www.pollingreport.com/science.htm).
9. CBS News/New York Times poll, 18 to 21 November 2004 (www.pollingreport.com/science.htm).
10. Gallup poll, 7 to 10 November 2004 (www.pollingreport.com/science.htm).
11. H. M. Blalock, Social Statistics (McGraw-Hill, New York, 1960).
12. L. A. Hayduk, Structural Equation Modeling with LISREL (Johns Hopkins Univ. Press, Baltimore, 1987).
13. K. Jöreskog, D. Sörbom, LISREL 8 (Scientific Software International, Chicago, 1993).
14. J. D. Miller, R. Pardo, F. Niwa, Public Perceptions of Science and Technology: A Comparative Study of the European Union, the United States, Japan, and Canada (BBV Foundation Press, Madrid, 1997).
15. J. D. Miller, L. G. Kimmel, Biomedical Communications (Academic Press, New York, 2001).
16. J. D. Miller, Sci. Commun. 22(3), 256 (2001).
17. J. D. Miller, in Free-Choice Science Education, J. H. Falk, Ed. (Teachers College Press, New York, 2001), pp. 93–114.
18. Supported by the U.S. National Science Foundation (NSF grants SRS88-07409, SRS90-02467, SRS92-17876, SRS99-06416, ESI-0201155, and ESI-0206184); ScienCentral, Inc.; Foundation BBVA; the Commission of the European Union; and the National Institute of Science and Technology Policy (NISTEP) in Japan. R. Pardo, director general of the Foundation BBVA, was responsible for the design and direction of the 2002 European biotechnology study, and we are deeply appreciative of his leadership and scholarship in this regard. All conclusions are the responsibility of the authors and do not necessarily reflect the views of the any funding organization or the staff of any funding organization.
La vraie science n'a rien à voir avec la popularité. Seul les faits compte.
Le fardeau de la preuve appartient aux évolutionnistes
Ce sont eux qui brisent les lois comme celle de la deuxième loi de la thermodynamique. Cette loi de base de la physique nous enseigne que tous les systèmes qui sont laissés à eux-mêmes se désorganisent, se disperser, se dégrader c’est un processus irréversible. Ce sont également les évolutionnistes qui contournent les trois composantes de la science : l’observation, l’expérimentation et les lois. Car aucune apparition de la vie par la matière n’a été observé même provoqué en laboratoire par l’intervention humaine (ce qui déjà exclu le hasard).
Pour les créationnistes c’est tout le contraire. Nous somme en mesurent d’observer et de constater tous les jours que toutes vie provient d’une autre vie. Ce fait est prouvé depuis Louis Pasteur. Toutes vies se reproduisent que selon son espèce et à la limite de l’espèce c’est la stérilité qui les attend. Toutes maisons, engins, programmes informatique dans nos ordinateurs n’est que le produit d’un créateur humain. Si un individu prétendrait le contraire on le qualifierait de parfait crétin. Or ces objets aussi complexe soit-ils ne sont rien en comparaison de la complexité de la vie. Tout comme une horloge est le fruit d’un horloger. La précision des lois qui régissent l’Univers ne peut pas se faire sans un législateur, un planificateur et sans son intervention. Tout voyage dans l’espace, toutes réactions chimiques doivent obéir à des lois. Ces diverses lois qui régissent l’Univers aussi complexe qu’elles le sont, finissent par se compléter en un équilibre parfait pour que notre existence soit possible.
La Science
Les trois composantes de la vraie Science répétons-le sont: L’observation, l’expérimentation et les lois. La vraie science considère toutes les avenues possibles. Ceci est rigoureusement observé dans tous les domaines du milieu scientifique sauf ce qui touche l’évolution ! D’ailleurs ce passe-droit comme vous avez été en mesure de la constater est l’objet de critiques d’hommes de science. Vous êtes vous demandez pourquoi les évolutionnistes cherchent à se soustraire aux composantes usuelles de la Science ? Pourquoi qu’ils cherchent à museler les protestataires ? Ce pourrait-il qu’ils ont des choses à cacher ? Souvent le mensonge vient par l’omission. Ce n’est pas toujours ce qu’ils vous disent qui est le plus grand problème mais ce qu’ils ne vous disent pas.
Rédigé par : Michel Julien | 13.06.2008 à 05:55
Des scientifiques parlent : La pratique de la censure chez les évolutionnistes
«Les évolutionnistes ont failli d’informer le public des désaccords entre hommes de science sur l’origine de l’homme. Au contraire, les spéculations au sujet de l’évolution sont présentées au public comme si elles étaient sans controverses. On ne prend pas la peine d’interviewer les scientifiques qui ont un point de vue qui entre en conflit avec la dite théorie. Les idées des évolutionnistes sont présentées sans aucun sens critique. On n’alerte pas le public du manque de preuves et on n’informe pas de son caractère purement subjectif. En vérité les évolutionnistes engagés sont en désaccords entre eux sur le peu de preuves de l’origine de l’homme qu’ils disposent. En plus plusieurs font l’admission que le domaine de la paléontologie à tendance à fabriquer des mythes. » (Traduction libre) Le biologiste Jonathan Wells de l’Université de la Californie, Ph.D. en science moléculaire et biologie cellulaires.
«L’évolution prétend faire l’éducation de la science au public. Cependant le bon enseignement scientifique présente aussi les données opposées et les opinions contraires. Elle ne fait pas que de présenter des idées spéculatives par une poignée d’hommes de sciences comme des faits. L’approche unidirectionnelle de l’évolution ne répond pas au professionnalisme le plus élémentaire.» (Traduction livre) Stephen Meyer est le directeur du centre non-partisan «Discovery Institute's Center for the Renewal of Science and Culture»
Un aveu d’un paléontologue,
« Parmi toutes les recherches, nous faisons une sélection en accord avec notre point de vue, d’après nos préconceptions. C’est un processus purement politique et subjectif. La paléontologie n’a de scientifique que la forme pas la substance.» (Traduction libre) citation de l’anthropologiste Geoffrey Clark de l’université de l’État de l’Arizona (G. A. Clark and C. M. Willermet, eds. Titre : Conceptual Issues in Modern Human Origins Research, par Aldine de Gruyter, 1997).
L’évolutionniste Henry Gee rédacteur en chef de la prestigieuse revue Nature fait cet aveu : «Les preuves fossiles de l’origine de l’homme posent de graves problèmes pour ceux qui essaye de rassembler les faits afin de faire l’histoire des ancêtres de l’homme. Toutes les preuves qui se situent entre 5 et 10 millions d’années ce qui représente plusieurs milliers de générations peuvent entrer dans une petite boîte. Les faits montrent que les théories acceptés sur l’origine de l’homme, s’avèrent être de pures inventions humaines. Elles ont été fabriquées en accord avec leurs préjugés. Sans doute que cela constitue une belle histoire avant de s’endormir. Amusant et instructif peut-être, mais pas scientifique» (Traduction libre) titre : In Search of Deep Time, éditions Free Press, 1999.
Soulignons ici l’honnêteté de cet évolutionniste qui est le rédacteur en chef qui est considéré dans le milieu comme la plus grande Revue scientifique au monde. Les plus grands savants du monde passent par cette revue. Les recherches et découvertes les plus importantes font l’Object d’articles et sont distribués pratiquement dans toutes les Universités du monde. Presque toutes les supposées preuves sérieuses des évolutionnistes passent un jour ou l’autre par son bureau. Il arrive à la conclusion que ce sont des «INVENTIONS HUMAINES». Remarquez qu’il fait ses déclarations en dehors de la Revue qui le fait vivre. Celle-ci se déclare évolutionniste et s’adresse une clientèle scientifique à travers le monde qui en grande majorité est de la même idéologie. Il ne faut pas trop mordre la main qui nous fait vivre n’est ce pas ?
Rédigé par : Michel Julien | 13.06.2008 à 05:57
Le dernier bilan de la communauté scientifique sur l’état des connaissances sur les origines de la vie et de l’univers date de 2007. Après 150 ans, on est encore à la case départ. Par exemple, on ne connaît pas la composition de la «soupe primitive» avouaient les hommes de sciences évolutionnistes. Comment peut-on expliquer l’origine de la vie venant d’une soupe organique d’où on ne connaît pas les ingrédients ???? Pire la soupe pour les acides aminés n’est pas celle des protéines et ainsi de suite. Pire tous les éléments de la première cellule vivante ainsi que son ADN déjà programmé se devaient d’être présent au même moment ! Aucune erreur de programmation n’est permise. Et cette première cellule vivante aurait immédiatement été détruite par les rayons cosmiques ! Cette déconcerte a beaucoup ébranlée la théorie de l’évolution. Le document fossile ne dit rien. Le chaînon manquant et bien il manque toujours…
Ce ne sont pas les religieux qui ébranlent actuellement le temple du darwinisme. Car les gens sont de moins en moins pratiquants. Le plus grand danger vient des hommes de sciences eux même. On ne se gène plus pour critiquer ouvertement cette théorie.
Rédigé par : Michel Julien | 18.12.2008 à 21:27
Fatiguants créationnistes...
Toujours les mêmes discours, mille fois réfutés, ce qu'ignorent leurs auteurs. Ces derniers sont apparemment à l'affut de tout ce qui se publie pour éclairer M/Mme Tout le monde sur les faits scientifiques concernant nos origines. Un seul exemple : l'un d'entre eux cite Henry Gee faisant état du peu de fossiles "entre 5 et 10 millions d'années" (MA), se gardant bien de parler de la richesse de fossiles datant d'autres périodes, en particulier entre 5 et 0 MA. Et le tout à l'avenant. Est-il donc si difficile d'admettre que vous vous êtes trompés dans votre lecture de la Genèse (que vous feignez de ne pas prendre en considération ici), et qu'un compte rendu fidèle de faits astronomiques et géologiques n'est manifestement pas ce que Dieu a choisi de faire dans cette importante partie de la Bible ? Reconnaître ses erreurs est pourtant tout à l'honneur de celui qui le fait.
Rédigé par : Viking49 | 25.05.2010 à 13:56