La littérature ne relève pas du spectacle vivant ni du spectacle mort. Elle est moins tapageuse, mais d'autant plus exigeante. Elle vise à la totalité tout en se sachant dans la marge. Elle est ce curieux paradoxe: marginale mais en plein cœur de la vie. Tant qu'il y aura des mots et qu'ils s'écriront, la littérature et ceux qui la produisent représenteront un besoin social incontournable. Une société qui ne s'interrogerait plus sur l'usage des mots en perdrait vite le sens.
Daniel de Roulet, écrivain, in: L'Hebdo, 10 janvier 2008
Commentaires