Nous croyons nous [...] libérer [de nos blessures familiales] en faisant le contraire de ce qu'ont fait nos parents, mais souvent cela revient à répéter ce que nos grands-parents ont fait! Être libre, c'est choisir ce qu'on a vraiment envie de faire, c'est choisir son propre chemin, ce n'est pas choisir entre la fidélité et la révolte. Nous devons essayer d'enterrer les morts, de refermer les blessures du passé, pour ne pas léguer à nos descendants des problèmes qu'ils ne pourront plus résoudre.
Anne Ancelin Schützenberger, in: Psychogénéalogie. Guérir les blessures familiales et se retrouver soi, Payot, 2007
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